#Marie_NDAR fut la dernière survivante des esclaves libérés du navire #Élizia.Née dans le Royaume #LOANGO (Congo et sud du Gabon), #Marie_NDAR n’était alors qu’une petite fille lorsqu’elle fut embarquée de force sur le navire négrier #Élizia avec 260 autres personnes, à destination du Brésil.Le 20 Mai 1846, l’Élizia est arraisonné en haute mer, ses occupants sont libérés et conduits sur les terres sénégalaises, plus précisément à #Gorée.Le 19 Mars 1847, un premier groupe d’anciens esclaves #Loango est ramené au Gabon où il sont installés au niveau de l’actuel #Prix_Import du bord de mer de #Libreville, non loin du #Bessieux.Le 18 Juillet 1849, 52 autres #LOANGO (23 hommes, 23 femmes, 7 enfants) arrivent à #Libreville sous la direction de #BOUËT_WILLAUMEZ. Parmi eux, la jeune #Marie_NDAR qui a, entre temps, reçu son baptême et le prénom catholique #Marie. Le nom #NDAR lui sera donnée par une famille Sénégalaise.De retour sur ses terres d’origine, elle grandit dans le nouveau village appelé #Libreville, complètement clôturé et construit dans la zone située à l’arrière de l’actuelle Présidence (Plateau). Ce village de #Libreville est réparti en 48 parcelles et mesure environ 19200 m².#Marie_NDAR grandit et commence à mener une vie qui s’apparente au plus vieux métier du monde.En 1878 et sur recommandation de Monseigneur #LE_BERRE, #Marie_NDAR se convertie et brise avec les coutumes du vice.Commence alors pour elle la vie de religieuse. Elle occupe une case qu’elle transforme en orphelinat. Elle s’occupe spécialement des nombreux orphelins métisses abandonnés ici et là et qu’elle ramasse très souvent sur le chemin qui mène de #Glass à #Louis.Pendant près de 35 ans, elle va s’occuper des orphelins.À son décès vers 1913, la vieille #Marie_NDAR était la dernière survivante des esclaves libérés, à l’origine de la création du #Village_Libreville et plus tard de la ville de #Libreville.Gouverneur du Gabon par intérim, #Charles_NOUFFLARD raconte lors d’une conference qu’il donne en 1907:La population indigène de Libreville compte encore une survivante du brick Élizia, la vieille #Marie_NDAR, qui, délivrée en 1849, se trouve être, par conséquent, une sorte de synthèse vivante de l’histoire de la capitale de notre colonie, fondée pour elle et ses compagnons. Je prenais souvent plaisir à causer avec elle. La première fois, je ne fus pas peu surpris, la félicitant de l’heureuse chance qui avait mis le brick Élizia par le travers de notre frégate et d’avoir été délivrée, de lui entendre dire: << Ah ! Oui ! Bien contente d’être libre ! Bien contente d’être venue ici , mais, mon Gouverneur, nous beaucoup travail ! Nous travail même chose esclaves. Nous apporter tous les cailloux pour faire les cases pour vous ! Libreville, c’est bien, c’est beau, mais beaucoup travail pour faire Libreville ! >>….Je n’ai malheureusement pas pu trouver la photo de #Marie_NDAR ou encore #Marie_NADAR selon la Soeur #Saint_Charles_VILLENEUVE.

Source #Michel_HAUGER,Citoyen Gabonais engagé pour l’honneur, la dignité et la restauration de l’histoire du Gabon et de son peuple.

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